Ce week-end, l’Eropolis était bouté hors de Nantes : est-ce que le porno gênerait la municipalité ?
Taillo
sur l’Eropolis de Nantes
La ville de Nantes botte le porno en touche. Ce week-end, le salon de l’érotisme Eropolis qui aurait dû se tenir aux Parc des Expositions de la ville, était à nouveau refoulé hors des murs, à Rezé. C’est donc à la Halle trocardière, en périphérie de la ville, que s’est tenu cet évènement célébrant l’érotisme. Deux ans après sa dernière édition, l’Eropolis semble à nouveau ostracisé. Pour les organisateurs de cet évènement, la position de la municipalité ne fait pas de mystère : le X-business gêne.
L’association féministe "Femmes-Dignité-Liberté" reproche en effet au Maire de Rezé, Gilles Retière, « la provocation sexiste » et « la marchandisation de la femme » qui va, selon elle, de paire avec cet évènement. « On n’a rien fait pour faciliter notre venue, les dates n’étaient pas disponibles. A Nantes, c’est plus compliqué qu’ailleurs. Le salon Eropolis n’est pas dans les mœurs : d’évidence, il gêne. C’est peut-être une question d’image pour la ville », ont déclaré les organisateurs de l’Eropolis.
Par Nicolas Nykvist
Paru le 20 janvier 2009
