Un Sénat très porno

Le studio Zero Tolerance aborde la rentrée avec un gros projet, Sanatorium, qui met notamment en scène Tabitha Stevens, Kagney Linn Karter et Sara Sloane. Sortie prévue le 7 septembre.




C’est l’histoire d’un monde dans lequel des sénateurs, des avocats ou encore des prêtres, farouches opposants au porno dans le cadre de leurs fonctions. Jusque là, rien de bien extraordinaire, sauf que dès qu’ils ne sont plus à œuvrer dans le domaine public, ces personnes se révèlent être de sacrés pervers. Les mauvaises langues souligneront qu’il n’y a là encore rien d’extraordinaire. Et pourtant, il s’agit de la trame du prochain long métrage du studio Zero Tolerance, Sanatorium, un thriller psychologique.

Culte ?

Il est évidemment très difficile de ne pas établir un lien entre fiction et réalité en découvrant ce scénario dans lequel se succèdent les rencontres entre l’univers politique et celui de la pornographie. Surtout quand le film se concentre sur la descente aux enfers d’un sénateur américain qui, à peine un discours anti-pornographie achevé, se retrouve dans une chambre d’hôtel à mater deux stars du X en train de baiser. Surtout quand il apparaît de plus en plus régulièrement que les grands noms du porno partagent facilement la couche de sportifs connus ou d’hommes politiques très en vue, notamment aux Etats-Unis.

Il est aisé de voir comment Sanatorium dénonce l’apparente hypocrisie de la société moderne, mais se limiter à cette vision du long métrage de Gary Orona serait somme toute réducteur. Derrière les performances de Tabitha Stevens, Kagney Linn Karter et Sara Sloane se trouve un conte presque surréaliste, mais pour le moins fascinant. Ce qui lui confère quasiment un statut de film culte avant même sa sortie tant son esthétique est bien léchée et son ambiance prenante. Même si le concept du thriller ne se marie pas forcément bien avec le X.