Derek Hay et Jeff Mullen viennent de se livrer une virulente et médiatique passe d’armes au sujet de la rémunération des actrices.
C’est un peu le choc des titans de l’industrie pornographique américaine. D’un côté se trouve Derek Hay, également connu sous le nom de Ben English, le grand patron de l’agence LA Direct Models. De l’autre, Jeff Mullen, a.k.a Will Ryder, le réalisateur à la mode et lauréat d’un AVN Award en janvier dernier, du fait des parodies. Le cœur de la discorde ? La rémunération des actrices…
Acheteur vs vendeur
Dans un climat économique morose, la raison ne paraît que trop commune. Les bons comptes font les bons amis comme on dit. Mais le différent entre les deux hommes, qui en sont à s’expliquer publiquement, souligne surtout une différence de conception dans la manière de mener une carrière pour une actrice. Pour Derek Hay, le gain immédiat prime sur l’image véhiculée par les films. Celui-ci s’attache donc à maximiser les cachets des actrices qu’il représente. Une position logique du fait de son métier (agent), mais aussi quand on considère que la carrière d’une actrice n’est pas toujours faite pour s’étaler sur de nombreuses années.
Un point de vue radicalement opposé à celui de Jeff Mullen qui estime que le prestige de ses productions légitime une réduction du cachet des actrices. Pour se convaincre des possibles retombés positives de ses films et de ses campagnes de communication, il n’y a d’ailleurs qu’à regarder le palmarès des derniers AVN Awards puisque le Meilleur Acteur (Eric Swiss) et la Meilleure Actrice (Kimberly Kane), notamment, doivent leur récompense à un rôle dans une parodie. Cette lutte, qui ressemble fort à une négociation publique entre un vendeur et un client, ne devrait plus faire trop de vague ; les deux hommes ayant reconnu le talent de l’autre…
Presque malgré elle, Eva Angelina s'est retrouvée impliquée dans la passe d'arme entre Jeff Mullen et Derek Hay
