Hôtesses X

Le fantasme de l’air est particulièrement commun. Mais entre celles qui se donnent à bord des appareils et celles qui s’adonnent à la pornographie, c’est un fantasme peut-être moins compliqué à réaliser qu’il n’y paraît.

S’envoyer en l’air. L’expression est commune. Pourtant, quand il s’agit d’évoquer le fantasme de l’hôtesse de l’air, elle prend une dimension nouvelle. À tel point qu’aux États-Unis, il existe un club répondant au nom de Mile High Club, réservé à toute personne qui parvient à copuler à bord d’un avion en vol. Évidemment, il n’est pas toujours nécessaire de quitter le sol pour réaliser le fantasme d’une relation avec une hôtesse de l’air.

Ces Anglo-saxons…

Il y a naturellement quelques cas déjà très médiatisés impliquant le personnel naviguant commercial. On se souvient ainsi de cette hôtesse de Qantas qui a déclaré en 2007 avoir eu une relation avec l’acteur britannique Ralph Fiennes au cours d’un vol. Une relation qui se serait poursuivie au sol, mais en dehors de l’avion, à leur arrivée en Inde. Si cette affaire a bien débuté dans les airs, il n’en va pas de même pour Edita Bente qui, en plus de travailler sur les vols de la compagnie Ryanair, gagnait sa vie en tant qu’actrice pornographique. Malgré le battage médiatique occasionné par la révélation de sa double activité, elle a conservé son emploi aérien et sa compagnie ne lui en a manifestement pas trop tenu rigueur puisque la Tchèque figure dans le calendrier 2010… et a même récemment posé en compagnie du boss Michael O'Leary !

Une pareille tolérance n’est semble-t-il pas de mise chez British Airways. La compagnie britannique enquête actuellement sur des clichés pornos d’hôtesses de l’air vêtues de l’uniforme de BA, diffusés récemment sur Internet. Pour l’instant, elle se contente d’expliquer que, malgré l’uniforme et les photos prises à bord d’avions, il n’y a aucune évidence que les modèles travaillent effectivement pour la compagnie. Peu importe, cela fait un beau coup de pub et sert le fantasme…

Paru le 1er mars 2010